Magnifique Citation de Gaston Brosseau
Dans sa présentation en séance pleinière au congrès d´Hypnose se déroulant à Montpellier, Gaston Brosseau expose son monde de l’Hypnose instantanée. Celle qu il nomme « l´Hypnose 2.0 ». Celle qui s’affranchit des inductions longues. Il expose comment laisser la place au patient pour être dans l’instant, actif dans le processus de changements.
Je vous laisse méditer un instant sa phrase en silence ...
Gaston Brosseau : extrait d’une Entrevue -Emergences.
Mercredi 30 avril 2014 – Espace Encan, La Rochelle
Gaston Brosseau est psychologue et hypnothérapeute à Montréal. Gaston est un thérapeute hors du commun. Il vous dira facilement « Et si la solution en hypnothérapie était tout simplement d’apprendre à « Ne rien faire » pour « réinitialiser sa vie »!…Notre invité de marque est un habitué de le France et de nos Congrès. Vous avez peut-être déjà eu la chance de l’écouter à St Malo, Quiberon et Rennes en séminaire.En direct de Montréal, Gaston a répondu à nos 5 questions pour le 5ème Congrès Hypnose et Douleur, les 1er, 2 et 3 mai 2014.
Tu animeras un séminaire de pré-congrès, le 30 avril, intitulé « L’hypnose, une réinitialisation de nos 5 sens ». Si je te dis…
– Visuel à quoi penses-tu ? L’allure des gens… et mon Ipad HD Retina. – Auditif ? De loin, écouter la voix de nos enfants quels que soient leur âge et leurs propos, simplement les entendre. – Gustatif ? Toute nourriture qui signifie pour moi: mordre dans la vie… et la tarte au chocolat de ma femme. – Olfactif ? Les arômes des vins et fromages de qualité, la bisque de homard, l’odeur du café matinal et la senteur unique de la personne de votre vie qui vous donne la sensation que vous vous aimez mieux avec elle. – Kinesthésique ? Tout simplement la conscience de pouvoir vous mouvoir jour après jour, comme votre jeu au tennis ou votre élan au golf!
Quelle a été ta plus belle expérience thérapeutique basée sur ta fameuse nano-induction ?
Les nano-inductions font partie intégrante de ma pratique clinique depuis plus de deux décennies. La plus belle expérience thérapeutique est justement la pérennité de cette approche qui en valide son utilisation. C’est pour moi, l’hypnose mise à nue dépouillée de tout artifice.
Quel intervenant(e) souhaiterais-tu voir, en atelier ou conférence à La Rochelle ? Et pourquoi ?
Dans un congrès, je me retrouve souvent dans des ateliers ou conférences de personnes moins connues, toujours curieux de découvrir leur univers thérapeutique qu’elles nous communiquent généralement avec la passion du moment. Je suis bon public et leurs avancées m’inspirent dans ma démarche thérapeutique. À La Rochelle j’irai entendre aussi certains ténors de l’hypnose que les circonstances ont fait en sorte que je ne les ai jamais entendus et ainsi profiter de leur savoir puisque je présente souvent aux mêmes moments. Au risque d’être taxé d’obséquieux, j’irai à l’atelier de Franck Bernard (dit Bernardo).
Expert en l’ « art de ne rien faire », auras-tu un jour vraiment envie de ne rien faire ?
Je me considère comme étant parvenu ou presque à ne rien faire d’autre que ce qui me cause le moins de désagrément dans la vie. C’est en somme développer l’art de s’offrir des choix dans tout ce que le quotidien nous interpelle. Ainsi, si l’on possède des alternatives face à la frustration, on a plus de chance de demeurer serein, d’où une économie appréciable d’énergie. Ne rien faire signifie vivre tout simplement à son rythme, tout en conservant une certaine cohérence avec son milieu de vie et savoir s’ajuster à un minimum de contraintes extérieures incontournables. Il nous reste à faire en sorte de s’y approcher jour après jour. Vous êtes alors en vacances dans la vie, de la vie et cela pour le reste de votre vie ou presque… C’est savoir dépasser l’inquiétude de la performance qui serait une mesure de notre angoisse de vivant, à se convaincre que l’on s’éloigne ainsi du jour fatidique. Ne rien faire c’est vivre ici et maintenant, à « zéro » dans ma Mesure du Degré d’Adaptation (MDA)* ou bien ma compréhension du « Carpe diem » d’Horace. *(Page 84 – Brosseau, G, L’hypnose, une réinitialisation de nos cinq sens, InterEditions, Paris 2012).
La poutine est un mets connu du Canada. Peux-tu nous dire comment la préparer et au-delà de cette recette quel est ton plat préféré ?
La poutine est un mets d’origine québécoise constituée de frites et de fromage en grains (cheddar frais) que l’on recouvre de sauce brune ou « barbecue ». Son origine n’est pas connue précisément et il en existe de nombreuses variantes basées sur l’ajout de différentes sauces, de fromage voire de viande à une portion de pommes de terre frites. L’histoire la plus répandue est qu’elle proviendrait d’un restaurant du centre du Québec. Selon la légende, en 1957, un client a demandé au propriétaire de mettre le casseau de fromage et le casseau de frites dans le même sac et le propriétaire aurait répondu : « Ça va faire une maudite poutine », d’où le nom qui veut dire « mixture étrange (Extrait de Wiikipédia). Aujourd’hui, certains restaurants gastronomiques à Montréal et au Québec se piquent de mettre à leur menu une déclinaison relevée de ce met primaire en y mixant, entre autres, fois gras, homard, crevettes ou viandes effilochées. Mon plat préféré: C’est le bonheur du choix quotidien qui rend le plat désiré et non un met en particulier. Un jour, c’est une joue de veau, le lendemain une pâte italienne ou bien une tarte au sucre d’érable ou à la rhubarbe, etc.
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